Février marque le début début du cycle de vie des castors. Leur saison des amours!
Cela me semble un bon moment pour faire le bilan de la saison 2017.
Laissez-moi vous dire que, l’été dernier, les castors se sont payés tout un party.
Vous vous rappelez sans doute de cet été qui, après un début froid et pluvieux, ne s’est finalement pointé qu’à la fin de septembre. La pluie abondante a fait monter le niveau de l’eau dans les lacs et ainsi créé des conditions idéales pour notre emblème national: plus de nourriture, plus facilement accessible et un accès plus facile à nos lacs.
Beaver’s life cycle begins in February.
Certains s’attendent qu’une fois la présence de l’animal signalée sa disparition à court terme est assurée. Nous engageons un trappeur expérimenté mais il n’est David Copperfield qui, lui, peut tout faire disparaitre comme par magie!
L’été dernier, donc, notre trappeur a capturé pas moins de 14 castors: deux au lac Curran, un aux lacs Clair et Boyd et 10 au lac Black. Ce fut le résultat de pas moins de 27 interventions de sa part.
La tache du trappeur se complique lorsque des résidents s’empressent de détruire le barrage dont les castors ont entrepris la construction. Ce geste, fait de bonne foi, fait disparaître la trace des castors et rend leur capture d’autant plus difficile.
Avertissez nous lorsqu’un barrage est en construction mais laissez la structure en place pour que le trappeur puisse bien évaluer la situation, élaborer son plan de match et capturer la bête.
Et souvenez-vous qu’on a qu’un trappeur mais quatre lacs.
Malgré tout, les animaux ont fait bien peu de dommage, même au lac Black.
Bref, n’hésitez surtout pas à signaler la présence de castors ou de barrages sur votre lac.
Et comme l’animal est rusé, armez-vous d’un peu de patience.