Notre route, nos castors et une casquette en ballade.

 

Il y a un bon moment que je vous ai écrit à propos de la vie à Dunany. Comme vous vous en doutez, on parle beaucoup plus de Donald Trump que de nos petits enjeux lors des rencontres et festivités.   Mais ça ne veut pas dire qu’il ne se passe rien.

 

D’abord, notre tortueux chemin.

 

Comme les résidents permanents le savent, nous avons eu un mois de janvier exécrable: verglas, pannes et déluges. Des gels et dégels en ont fait une route raboteuse, crée des ornières et plaques de glace et rendu notre vieille chaussée dangereuse. J’ai causé longuement avec le responsable de l’entretien au MTQ qui a d’ailleurs fait raboter la route dès le premier dégel.

Chemin Dunany hiver 2016J’ai constaté qu’il connaissait bien la Route Rurale # 6, comme on l’appelait autrefois, et qu’il décrit comme une route à charrette! Bref, ce n’est qu’un chemin de terre qu’on a pavé. Une route sans infrastructure si ce n’est des ponceaux qui ont été installés il y a une couple d’années.

Tout ceci pour dire que le seul moyen de régler définitivement ces problèmes est de reconfigurer la route, de modifier son tracé pour éviter le ruissellement provenant des propriétés qui le bordent. Tout un contrat. Et un budget substantiel aussi. C’est supposément à l’étude. Donc, trois scénarios: une route reconfigurée, un pavage neuf sur le chemin actuel, ou seulement boucher les trous?

On en saura plus en avril et je vous tiendrai informés.

 

Nos castors mal aimés.

 

Rien ne me vaut autant d’appels et de courriels que les castors sur nos lacs. Un castor a abattu un de mes arbres. Un castor construit une hutte sous mon quai! Typique. L’été dernier, notre trappeur a retiré 14 castors de la circulation et a dû défaire pas moins de 10 barrages. Mais c’est moins que l’année précédente où on a dû capturer 18 individus.

Cette année, nous allons tenter de réduire encore le nombre de captures et de désagréments en démarrant le travail dès le mois prochain. Notre trappeur fera le tour des lacs pour y capturer les castors qui tentent de s’y établir. On portera une attention particulière au lac Boyd, le favori des castors. Les chanceux sont au lac Clair que les castors n’apprécient pas.

Ceci étant dit, nous aurons toujours des castors. Ce sont de valeureux animaux. Vous avez peut-être entendu parler des chiliens qui ont importé du Manitoba 25 couples de castors en 1946 pour ajouter du gibier en Patagonie. Aujourd’hui, ils sont plus de 100,000. Les gouvernement du Chili et de l’Argentine tentent désespérément de s’en débarrasser car ils causent un tort énorme à cet environnement. Jusqu’ici, sans succès.

 

Et pour finir, notre casquette baladeuse.

 

Je vous suggère la lecture de ce texte posté par  James Nicholson (lac Clair)  sur sa page Facebook.

Casquette Dunany à Hanoi

« A very well traveled Dunany hat. Over 42,000 kilometers in 5 months to date. Today I thought I lost the hat. Forgot it in a Hanoi café, but they very nicely put it aside for me.
A funny thing happened at the coat check in Le Louvre museum in Paris back in November; I was wearing the hat and the friendly fellow who checked my bag said, in French, « Dunany! I know where that is. » He went on to describe that it was north of Lachute, and there was a golf course. When I asked him when he had been there, he said he found it on Google Earth, and thought it looked very nice. 21st century exploration. Pretty cool! »

Il me reste quelques casquettes en inventaire, Jamie.

 

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