Après quatorze années de bons soins, nos quatre beaux lacs sont en grande forme.

Comme vous le savez, le programme RSVL de contrôle de la qualité de l’eau dans les lacs n’a pu être maintenu l’an dernier à cause de la pandémie. N’empêche, vos volontaires étaient à l’œuvre pour mesurer la transparence qui est un bon indicateur de la qualité de l’eau. Nous avons donc maintenant quatorze année de données pour chacun de nos lacs.

La transparence est une bonne mesure de la qualité de l’eau dans un lac. Mais la prise et l’analyse d’échantillons d’eau est aussi essentielle, entre autres, pour mesurer le taux de phosphore. C’est ainsi que nous reprenons cette activité en 2021.

Les tableaux qui suivent devraient vous intéresser. Commençons par Black. Son taux de remplacement est de 1,9 années, ce qui est normal. Mais c’est un petit lac et, durant plusieurs années, il a été envahi par l’utriculaire pourpre. Étrangement, l’an dernier, et pour le grand bonheur des résidents, le couvert d’utriculaire a diminué d’environ 80%.

Lac Black transparence 2006-2020 – moyenne de 4,4 m

Chaque lac a sa personnalité propre, souvent reflétée par son nom. Ainsi, l’eau du lac Black est fortement colorée, ce qui limite sa transparence. Comme vous l’aurez deviné, l’eau du lac Clair ne l’est pas. C’est pourquoi il offre la plus grande transparence. Le lac Curran est le plus grand des quatre et sa transparence est constante.

Lac Boyd transparence 2006-2020 – moyenne de 4,9 m
Lac Clair transparence 2006-2020 – moyenne de .6 m

Comme vous l’aurez constaté, les variations sont plus grandes dans les petits lacs. Ces variations s’expliquent bien dans le cas du lac Boyd qui reçoit d’énormes quantités d’eau en provenance du lac Black si bien que son taux de replacement n’est que de 0,5 années. Pour le lac Clair, ce taux est 1,9 années et de 2,37 années pour Curran.

Lac Curran transparence 2006-2020 – moyenne de 5,5 m

Ce qui nous a attirés ici, ce sont les lacs. Il est réconfortant pour tous ceux qui, avec moi, collectent toutes ces informations de constater que les résidents font leur part pour s’assurer que nos beaux lacs demeurent en bonne santé.

Mais il ne faut jamais baisser la garde. Une vidange régulière des installations septiques (aux 2 ans pour les résidents permanents et 4 pour les villégiateurs) est toujours essentielle. Tout comme un contrôle rigoureux du ruissellement pour éviter un trop grand apport de nutriments dans le lac. Une bande riveraine costaude capturera les nutriments avant qu’ils atteignent le lac. Vous trouverez toutes les consignes dans le document Vivre à Dunany. Et si vous avez besoin de conseils, écrivez ou appelez-nous.

Je profite de ce moment pour vous rappeler que les castors seront toujours avec nous. Il vous faut donc protéger les beaux arbres auxquels vous tenez, même s’ils sont assez éloignés du lac, comme expliqué sur cette page.

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